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Montréal, le 21 MAI 2020 — POLÉMOS, groupe de recherche indépendant consacré à l’étude de la décroissance au Québec, est fier d’annoncer le début de ses activités et le lancement de son site web. Le nouvel organisme, situé à Montréal, est un réseau interdisciplinaire de chercheur·e·s universitaires et indépendant·e·s. POLÉMOS a pour mandat de publier des études portant sur une variété de thèmes (énergie, santé, transport, justice, relations humaines, technologie, notamment) dans une approche fondée sur la théorie de la décroissance.
La décroissance rappelle qu’on ne peut pas soutenir une croissance infinie sur une planète finie. Alors que le concept retient de plus en plus l’attention comme solution d’ensemble aux enjeux qui menacent le monde naturel et les sociétés humaines, il est apparu important de créer au Québec un organisme de recherche interdisciplinaire et fédérateur capable d’approfondir les connaissances dans ce domaine.
La naissance de Polémos consolide la position de Montréal comme l’un des principaux foyers mondiaux de réflexion sur la décroissance. Le groupe rejoint ainsi un réseau d’organismes comparables, dont Research & Degrowth (Barcelone), DegrowUS (États-Unis), DegrowthUK (Grande-Bretagne) et Degrowth.info (Allemagne).
Le comité scientifique de POLÉMOS se compose d’Yves-Marie Abraham (Ph. D. en gestion, professeur associé à HEC Montréal), Emmanuelle Caccamo, (Ph. D. en sémiologie, professeure à l’UQTR), Andrea Levy (Ph. D. en histoire, chercheure indépendante et journaliste), Ambre Fourrier (doctorante en sociologie à l’UQAM), Josée Provençal (doctorante en science politique, U. Ottawa), Louis Marion (M.A. en philosophie, écrivain et chercheur indépendant), Philippe Gauthier (M.Sc. en science politique, écrivain et chercheur indépendant) et Jérémy Bouchez, communicateur scientifique (M.Sc. en sciences de l’environnement).
La décroissance
En parallèle de ses activités de recherche, POLÉMOS vise aussi à sensibiliser le grand public à l’importance de commencer à préparer la société québécoise à une ère de postcroissance qui respecterait les limites biophysiques de la planète tout en étant beaucoup plus égalitaire et juste tant au sein de notre propre espèce qu’avec l’ensemble des espèces de la biosphère.
La théorie de la décroissance propose la mise en place de nouveaux arrangements entre l’humanité et le monde naturel. Ceci passe par une réduction de travail et de la consommation, de même que par un meilleur partage des richesses pour assurer à chacun une vie décente, sobre et surtout plus riche de sens. Les activités productives doivent respecter les limites planétaires et être menées de manière décentralisée, sans injonction constante à produire toujours plus et dans un cadre où la technique serait mise au service des individus et non l’inverse.
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Pour plus de renseignements :
Jérémy Bouchez, coordonnateur
514-806-9823
jeremy.bouchez@polemos-decroissance.org