
Émission du lundi 24 avril 2023. Jérémy Bouchez introduit David Fillion aux monnaies alternatives sous l’angle de la décroissance.
Pour trouver le segment de l’émission, aller à 19:37. Bonne écoute!
 
		
Émission du lundi 24 avril 2023. Jérémy Bouchez introduit David Fillion aux monnaies alternatives sous l’angle de la décroissance.
Pour trouver le segment de l’émission, aller à 19:37. Bonne écoute!
 
		SUR PLACE ET SUR INSCRIPTION (GRATUIT)
Dimanche le 7 mai 2023 de 13h à 15h, dans le cadre des Activités Sciences-moi! organisées par l’ACFAS, le professeur et chercheur Yves-Marie Abraham donnera une conférence au Jardin botanique – Auditorium Henry-Teuscher.
Cette activité La décroissance, c’est maintenant! sera l’occasion de découvrir ce courant de pensée, et notamment ses principales propositions. L’exposé du professeur Yves-Marie Abraham sera suivi d’une discussion avec le public.

« Il faudrait cesser de mettre au centre de notre société ce souci de produire toujours plus, et ce souci-là, il est au fondement même de l’entreprise capitaliste. » Yves-Marie Abraham
Nous sommes de plus en plus nombreux à comprendre qu’il n’y aura pas de « développement durable » et à envisager la « décroissance » comme seule manière d’arrêter la catastrophe en cours. Mais que porte ce mouvement et courant de pensée aux visages multiples? Car le problème que pose la course à la croissance illimitée n’est pas seulement qu’elle détruit ce qui rend nos vies possibles, c’est aussi qu’elle nous éloigne sans cesse davantage de la liberté et de l’égalité qui nous ont été promises.
 
		
Le mercredi 26 avril à 14h30 (heure de Montréal), la Commission Internationale du parti politique français Génération Écologie recevra Yves-Marie Abraham pour une audition publique intitulée « Le mouvement de la décroissance au Québec ».
Il faut remonter à 2007 pour voir les débuts du mouvement de la décroissance au Québec. L’impulsion donnée par les premières militantes et militants fait naître le Mouvement québécois pour une décroissance conviviale (MQDC). Celui-ci publie la même année un manifeste et organise un premier colloque : « Sortir de l’impasse : la décroissance ? ».
Depuis, le mouvement pour la décroissance se poursuit au Québec dans les milieux universitaires et politiques, et tente de rassembler autour de manifestations culturelles et festives.
Génération écologie est le parti politique de l’écologie intégrale démocratique.
Il rassemble les Terriens qui veulent rompre avec le système politique actuel pour placer l’écologie au centre de toutes les décisions démocratiques, dans tous les domaines, afin de construire une société résiliente qui respecte les limites planétaires.
Fondé en 1990, Génération écologie est un des partis à l’origine de l’émergence de l’écologie politique en France.
Depuis septembre 2018, il est présidé par Delphine Batho, animé par une nouvelle équipe et a renouvelé ses orientations.
Face à l’effondrement du vivant et à la destruction de tout ce qui rend la planète habitable pour l’espèce humaine, notre ambition est d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire politique pour construire une écologie populaire, libre et indépendante des anciens appareils partisans, en vue de conquérir et de transformer l’exercice du pouvoir avec les citoyens.
 
		Dans le cadre du 90e congrès ACFAS, sous la coordination de Yves-Marie Abraham, Polémos tiendra un colloque sur La décroissance et la question du « comment ? ». L’engouement pour le sujet et le nombre de propositions de communications de grande qualité ont rendu possible une programmation riche et variée sur deux journées complètes, soit les 11 et 12 mai 2023.
 
		
Partie 1 : Conférence donnée par Noémi Bureau-Civil
Étonnamment peu connu, Alexander Grothendieck (1928-2014) fut l’un des plus grands mathématiciens du XXe siècle. Secoué par la guerre du Vietnam, puis par la découverte du financement partiel par des fonds militaires de l’institut de recherche au sein duquel il travaillait, Grothendieck quittera sa prestigieuse institution. Avec «Survivre… et vivre», un mouvement de scientifiques critiques qu’il fonde en 1970 à Montréal, il initiera une profonde critique du complexe scientifico-militaro-industriel, qui a constitué l’une des sources d’inspiration importantes de la décroissance. Cette brève présentation nous invitera à nous poser la question on ne peut plus d’actualité formulée par Alexander Grothendieck : « Allons-nous continuer la recherche scientifique? »
Partie 2 : Conférence donnée par Andrea Levy
André Gorz (1923-2007) fut l’un des précurseurs incontestés de la décroissance et l’un des premiers auteurs à utiliser le terme même. Cet intellectuel français d’origine autrichienne a contribué à conscientiser toute une génération aux enjeux de l’écologie notamment par sa chronique, publiée sous le pseudonyme Michel Bosquet, dans Le Nouvel Observateur au cours des années 1970. Dans son long parcours, ce socialiste libertaire antiproductiviste a abordé à peu près tous les grands thèmes de la décroissance et s’est consacré à analyser les impasses du capitalisme ainsi que la nécessité impérieuse de limiter l’emprise toujours grandissante du marché sur la société. Nous discuterons de plusieurs aspects clés de son œuvre tel que ses idées sur l’autolimitation des besoins, la réduction du temps de travail, le revenu universel, et les réformes révolutionnaires.
 
		
Partie 1 : Conférence donnée par Sophie Turri
Moins connu par son nom que par ses idées, Ernst Friedrich Schumacher n’en est pas moins un précurseur majeur de la décroissance. D’économiste en chef pour l’autorité britannique du charbon à théoricien de l’économie bouddhiste, Schumacher surprend autant par son parcours de vie, que par son regard acéré et critique sur le progrès industriel, la « violence de l’économie », le monde du travail et les technologies. Que recouvre son souhait d’une « société à la mesure de l’homme »? Qu’entend-il vraiment par le concept « Small is beautiful », son ouvrage éponyme (1973)?
Partie 2 : Conférence donnée par Bastien Boucherat
Nicholas Georgescu-Roegen (1906-1994) est un mathématicien et économiste qui appela à une réforme profonde de la science économique. Il travailla à y intégrer les enseignements de la thermodynamique et de la biologie, en tant que disciplines décrivant des processus et des contraintes indépassables et qui s’imposent par conséquent à toute activité humaine. Nous explorerons les principaux concepts, apports, et questionnements mis en avant par ses travaux, pour mieux comprendre comment ceux-ci sont devenus l’une des ressources théoriques des objecteurs de croissance.
 
		
Partie 1 : Conférence donnée par Ambre Fourrier
Encore peu connue du grand public, Simone Weil (1909-1943) est l’une des premières philosophes à avoir travaillé en usine et à s’intéresser de près au « vécu » des ouvriers et ouvrières. Ses écrits et son engagement militant font d’elle un personnage incontournable pour « penser » la décroissance. À travers quelques éléments de son parcours biographique et la présentation d’un de ces ouvrages : Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale (1934), nous tenterons de démontrer en quoi, il est pertinent de la redécouvrir aujourd’hui.
Partie 2 : Conférence donnée par Louis Marion
Cette seconde partie de séance portera sur la vie de Günther Anders et quelques raisons de son refoulement académique et de son pillage. Seront présentés par ailleurs les principaux concepts de Gunther Anders en lien avec l’omniprésence contemporaine de la technique et de ses illusions : le décalage prométhéen, la honte prométhéenne, la technique supraliminaire. Enfin, il sera question des raisons pour lesquelles, selon Anders, il est si difficile d’espérer sortir des sociétés de croissance.
 
		À l’occasion de la sortie québécoise de son livre « Ralentir ou Périr », Timothée Parrique réponde aux questions de Polémos, groupe de recherche en décroissance. Pendant une heure, il dresse les principes et enjeux de l’économie de la décroissance. Une discussion animée par Josée Provençal.
 
		« Rejoindre Polémos en tant que co-coordinatrice est un réel privilège. Diffuser les idées de la décroissance, soutenir le travail de recherche de personnes brillantes, aider au développement de l’organisme sont tout autant de missions qui me tiennent à coeur et que j’espère honorer ces prochaines années. Les idées sont là, à nous de les écouter! »
Pour en découvrir davantage sur Sophie, voir sa bio.
« En rejoignant Polémos, j’avais à cœur de rencontrer des compagnons humains animés par le même désir d’un monde meilleur, mais armés d’une réflexion solide et puissante. J’aimerais me former au contact de personnes déjà philosophiquement et politiquement affûtées, pour me permettre de faire évoluer mon engagement encore trop intellectuel vers des formes d’action plus concrètes, tout en espérant pouvoir apporter une contribution originale. »
Pour en découvrir davantage sur Bastien, voir sa bio.
 
		
Graphisme par Loogart pour La Grande Transition
« Construire l’utopie » : C’est le titre de l’édition 2021 de l’événement annuel La Grande Transition qui se déroulera en ligne du 20 au 23 mai.
C’est avec plaisir que Polémos y participera samedi le 22 mai de 15h30 à 16h30 en vous conviant à une table ronde intitulée « La décroissance : un état des lieux ».
Lien Zoom : https://zoom.us/j/99173049194
Voilà bientôt vingt ans que l’appel explicite à une « décroissance soutenable » a été lancé dans le débat politique, et dix ans qu’a été publié au Québec « Décroissance versus développement durable » (Écosociété). Cette table ronde sera l’occasion d’esquisser un bilan des apports et des limites de la décroissance comme mouvement social et politique dans la perspective d’une sortie du capitalisme, dans le but d’identifier les stratégies à privilégier pour les objecteurs de croissance dans les années qui viennent.
La discussion animée par Yves-Marie Abraham fera intervenir Bengi Akbulut, Noémi Bureau-Civil, Andrea Levy, Louis Marion et Philippe Gauthier. L’échange sera suivi d’une période de questions-réponses avec le public.
Soyez des nôtres!